Image default
Naturopathie

Alimentation hypotoxique : le régime Seignalet

L’intérêt pour une alimentation saine ne cesse de croître. On se questionne fréquemment sur l’impact des régimes alimentaires sur notre bien-être. Face à la multitude d’information, certains ressentent une forme de désarroi quant aux choix nutritionnels à privilégier. Privilégier un régime hypotoxique pourrait être envisagé comme un levier bénéfique pour la santé. Je partage avec entrain cet article, convaincue que non seulement le type d’aliments ingérés est crucial, mais aussi leur mode de consommation est essentiel. Négliger son alimentation peut malheureusement induire des troubles de santé à terme.

Prendre soin de son assiette devrait donc être une priorité considérée dans la prévention sanitaire.

L’alimentation est-elle notre premier remède ?

Cuisiner s’est transformé en un plaisir simple et sans tracas pour moi. Ayant une maladie auto-immune et une intolérance au gluten, j’ai exploré l’alimentation pour améliorer ma santé physique et mentale. Cela m’a menée vers la découverte de l’alimentation hypotoxique grâce à une formation spécialisée.

Selon Hippocrate, notre nourriture devrait être notre remède principal, une idée que le Docteur Seignalet a approfondie dans ses recherches. Il a démontré qu’un régime alimentaire adapté pouvait influencer positivement de nombreuses maladies chroniques. Après avoir suivi gratuitement 2500 patients sur 20 ans, il a constaté des améliorations notables pour 91 pathologies dites modernes avec sa méthode nutritionnelle. Pour partager ses découvertes, il a rédigé le livre « L’alimentation ou la troisième médecine

Qui était Jean Seignalet ?

Ancien résident hospitalier à Montpellier, le Docteur Seignalet a brillé dans le domaine universitaire comme enseignant et également exercé avec brio en tant que médecin au sein de l’hôpital. Sa curiosité scientifique l’a mené à s’illustrer en biologie et il est reconnu pour son travail avant-gardiste dans le champ des greffes de rein. Doté d’une expertise aussi approfondie en gastro-entérologie qu’en hématologie, il a élargi ses horizons vers la nutrition dès 1985, développant une méthode innovante.

Passionné par les avancées médicales, ce chercheur dévouait plusieurs heures hebdomadaires à se tenir informé des dernières découvertes scientifiques. Cette veille constante lui a permis de cultiver une perspective holistique sur la pratique médicale.

L’alimentation faible en toxines

Le régime préconisé par le Dr Seignalet s’inspire de l’alimentation de nos ancêtres et met en avant la variété des aliments. Face à une augmentation des allergies alimentaires et de l’intolérance au gluten, ce régime se veut être une réponse adaptée aux difficultés d’adaptation de notre organisme face à la rapidité des évolutions alimentaires.

La nourriture industrielle, souvent modifiée génétiquement, a perdu ses qualités nutritionnelles essentielles. Par exemple, le blé, qui est consommé massivement aujourd’hui, diffère grandement du « petit épeautre » originel. Ces modifications ont entraîné une incapacité pour certains à tolérer ces nouvelles protéines, conduisant ainsi à diverses pathologies comme les allergies ou encore certaines maladies chroniques.

Des recherches médicales font le lien entre l’alimentation moderne (riche en blé, gluten et sucres rapides) et des troubles chez les enfants tels que l’hyperactivité ou l’autisme. Pour contrer ces effets néfastes, l’alimentation hypotoxique propose un retour aux sources avec un régime exempt de gluten, pauvre en sucres simples et sans lactose. Elle privilégie aussi bien les aliments crus que ceux cuits à basse température pour préserver leur valeur nutritive.

Les orientations principales de cette discipline médicale

La nutrithérapie s’affirme comme remède pour diverses pathologies. Elle guérit en douceur, sans risquer d’effets indésirables. Cette approche thérapeutique s’ancre dans le respect de l’environnement et place le bien-être du patient au cœur de sa pratique, tout en restant économique.

L’importance de l’alimentation

S’inspirant d’Hippocrate, le docteur Seignalet met en exergue l’importance de la nutrition dans le maintien de la santé. La médecine moderne tend à négliger cet aspect, se concentrant davantage sur les symptômes que sur les origines des pathologies.

La diététique n’échappe pas à cette nécessité de progrès et c’est dans ce contexte qu’émerge le régime Seignalet. Ce dernier a pris forme après une série d’études approfondies et vise spécifiquement trois groupes de maladies : auto-immunes, liées à l’encrassement du corps et celles relevant d’un processus d’auto-élimination.

Ce régime gagne progressivement sa place au sein des ménages, offrant une alternative alimentaire axée sur un fondement scientifique solide et une meilleure compréhension des besoins réels du corps.

Les bases de la nutrition faible en toxines

Adopter un style de vie hypotoxique va bien au-delà d’un régime temporaire. Il s’agit d’une transformation profonde des habitudes, souvent accompagnée par un spécialiste pour éviter tout découragement. Cette pratique nourrit non seulement le corps mais favorise également une santé optimale et un bien-être durable.

Lorsqu’on embrasse cette méthode, on apprend à associer les bons aliments pour maximiser leurs bienfaits nutritionnels. Le principe fondamental est simple : éliminer de notre alimentation tout ce qui n’est pas naturellement destiné à notre organisme.

Pour cela, voici quelques éléments clés à retirer :

  • Les céréales modifiées et contenant du gluten
  • Le lait animal et ses dérivés
  • Les cuissons excédant 110° Celsius
  • Les produits non biologiques
  • Toute nourriture transformée ou issue de l’industrie agroalimentaire

En somme, vivre selon les principes hypotoxiques consiste à faire des choix conscients visant une meilleure qualité de vie sur le long terme.

Principes clés d’une alimentation faible en toxines

Il est recommandé de privilégier les laits végétaux comme ceux issus du riz, des amandes ou de la noix de coco. Ces alternatives sont à privilégier tant pour le lait lui-même que pour ses dérivés tels que les crèmes et purées d’oléagineux ou encore les yaourts à base de soja.

Pour ce qui est des céréales, optez plutôt pour celles non mutées telles que le riz, la châtaigne ou le quinoa. Les produits dérivés qui en découlent, y compris pains, pâtisseries et pâtes alimentaires, devraient également provenir de ces céréales saines.

Quant à la cuisson, il est sage d’opter pour des méthodes douces comme à la vapeur ou à l’étouffée afin de préserver au mieux les qualités nutritives des aliments. Il faut éviter autant que possible toute cuisson excédant 110°C.

En ce qui concerne les matières grasses utilisées en cuisine, choisissez des huiles non raffinées, obtenues par première pression à froid et issues de cultures biologiques. Cela garantit une qualité supérieure sans traitement chimique nocif.

Finalement, on conseille fortement l’utilisation de sucres et sels non raffinés ainsi qu’une consommation majoritaire d’aliments naturels issus d’une agriculture biologique ou raisonnée. Privilégiez également dans votre régime alimentaire les animaux élevés en pleine nature et les poissons sauvages pour leur apport nutritionnel optimal et leur impact réduit sur l’environnement.

Comment adopter une diète faible en toxines ?

Rompre avec la consommation de blé et de produits laitiers défie nos convictions profondément ancrées. Changer nos routines alimentaires suscite souvent l’inquiétude sur d’éventuelles carences. Néanmoins, il est primordial de reconnaître que ces habitudes peuvent nous limiter et nous empêcher d’explorer de nouveaux horizons bénéfiques pour notre développement personnel.

La crainte des carences, notamment en calcium suite à l’élimination du lait animal, s’appuie sur des idées préconçues. Rassurez-vous, un régime sans blé ni produits laitiers peut être équilibré avec un apport adéquat en glucides, protides et lipides pour maintenir une alimentation dynamique et salutaire.

Les vitamines et minéraux sont abondamment présents dans les légumes et fruits crus que l’on devrait privilégier. L’astuce réside dans la diversification des aliments consommés pour garantir tous les nutriments nécessaires à votre bien-être.

Concernant l’ostéoporose :

L’ostéoporose ne se résume pas à une carence en calcium, mais plutôt à un déséquilibre dans le processus de renouvellement de l’os, qui implique la destruction et la reconstruction du tissu osseux. Chez certaines personnes, notamment les femmes ménopausées, cette perturbation entraîne une augmentation de l’activité des cellules détruisant l’os, provoquant ainsi sa fragilité.

La gestion du poids peut souvent pâtir d’une méprise sur les qualités nutritionnelles des aliments. Prendre en compte l’index glycémique (IG) est essentiel, surtout pour ce qui concerne les farines comme celle de riz qui présente un IG élevé. Pour atténuer cet effet, associer ces farines à d’autres plus bénéfiques telles que la farine de coco permet de réduire l’IG global.

Les aliments protéinés et ceux riches en fibres solubles comme les légumineuses aident également à minimiser l’absorption du glucose par les intestins grâce à leur capacité à ralentir l’assimilation des amidons. Finalement, remplacer les sucres raffinés par des alternatives naturelles telles que le miel ou le sirop de coco contribue à fournir une source d’énergie plus stable avec moins d’impact sur la glycémie.

Une fois ces obstacles surmontés, il ne vous reste qu’à débuter

Mentalement, soyez prêt(e) à modifier votre régime. Informez-vous et cherchez du soutien si nécessaire. Réorganisez vos réserves en optant pour des produits frais; privilégiez les marchés et choisissez un panier plutôt qu’un chariot lors de vos achats dans les boutiques bio.

Planifiez vos repas de la semaine pour éviter l’improvisation et résister aux tentations. Si vous mangez à l’extérieur, privilégiez les légumes crus, le poisson cuit à la vapeur avec un filet d’huile d’olive et demandez une cuisson très légère pour la viande.

N’hésitez pas à préciser au restaurant que vous ne consommez ni gluten ni lactose. Préférez une salade composée ou un carpaccio, accompagnés de légumes ou de pommes de terre cuits vapeur plutôt que des frites.

Soyez conscient(e) que des réactions physiques comme des douleurs, troubles digestifs ou maux de tête peuvent survenir : c’est normal. Votre corps se purifie; ces désagréments sont temporaires.

Par-delà une nutrition à faible toxicité

Une alimentation hypotoxique influe positivement sur notre bien-être général. En effet, ce que nous mangeons a un impact direct non seulement sur notre santé physique mais également sur nos émotions et notre état mental. Cette synergie entre corps et esprit est fondamentale : une nourriture saine contribue à l’équilibre émotionnel, favorise une pensée claire et renforce la connexion intérieure.

De plus, choisir des aliments de qualité participe au respect de l’environnement, soulignant notre rôle dans la protection de la planète. Manger mieux n’est plus simplement une option personnelle ; c’est un acte engagé.

Enfin, cuisiner peut se transformer en source de joie. L’adoption d’une cuisine simple et revitalisante est à la portée de tous. Cela vous invite à redécouvrir le plaisir de préparer des repas qui sont bons pour vous et pour votre entourage. Alors lancez-vous sans crainte dans cette aventure culinaire vers une meilleure santé !

Essentiel sur le régime alimentaire faible en toxines selon Seignalet

L’alimentation, une autre forme de soin

Autres articles

Mangez des noix pour rester en bonne santé

administrateur

Vaincre l’herpès labial grace à la naturopathie

administrateur

Tisane – Moment pour soi & bienfaits santé

administrateur

Endométriose et Naturopathie, nos conseils aux Endogirls en vidéo

administrateur

Hyperactivité chez l’enfant & alimentation

administrateur

Ma Bible de la Santé Nature

administrateur

Nutri santé & beauté – Zoom sur l’épinard

administrateur

Prendre le temps de vivre

administrateur

Pourquoi ai-je choisi de travailler avec le laboratoire LPEV ?

administrateur